ENVIRONNEMENT chapitre 2: petit supplément
Bonsoir,
Je n'avais pas tout à fait fini le dernier chapitre lorsque je suis tombée sur un article qui m'a fait bondir(alors que j'avais déjà lu quelque chose d'analogue l'an dernier); et sur une interview récente d' Hubert REEVES.
Article dans mon magazine TV titre
La grande braderie des terres africaines
La course des entreprises et des états pour s'accaparer d'immenses surfaces agricoles sur le continent noir bat son plein. Un phénomène inquiétant qui risque de fragiliser encore un peu plus les communautés paysannes subsahariennes.
Quelques extraits:
Au détriment des cultures locales, la canne à sucre au Nigeria, sert à produire du biocarburant pour l'europe.
Pour cultiver du riz, l'inde a obtenu l'exploitation de 300.000 hectares en Ethiopie
10000 colons chinois devraient installer d'immenses fermes en Afrique Australe
Toutes les plantations prennent la place des cultures vivrières, mais les promesses en termes d'emploi ne sont pas tenues, car ces exploitations sont ultramécanisées.
Véritable désastre écologique engendré par ces immenses fermes, la sécurité alimentaire est en danger( les productions étant exportées)
Interview d'Hubert REEVES
Il nous alerte à l'approche de la convention internationale sur la diversité biologique qui se tiendra du 18 au 29 octobre à Nagoya au Japon: extraits
Le nombre d'espèces animales et de variétés de plantes qui disparaissent s'accroit.Les milieux naturels sont malmenés. Nous faisons partie de la biodiversité terrestre et nous dépendons d'elle. Quand des espèces disparaissent par notre action, c'est comme si nous vidions le coffre aux trésors.
Nos liens avec la nature sont toujours aussi étroits car nous avons toujours autant besoin d'elle pour respirer, boire, manger, nous ressourcer et rêver. Elle pourrait se passer de nous...Mais nous ne pouvons nous passer d'elle. Sans la nature, nous ne sommes rien. Nous sommes une espèce parmi d'autres. Face à l'appauvrissement de la biodiversité, dont nous sommes responsables, nous mériterions plus que tout autre le nom d'espèce nuisible"
Je serais très intéressée par vos réactions
bien amicalement
Annie